KAL printemps : #1 Choisir un châle

Pour fêter le printemps, je vous propose de tricoter ensemble un châle au choix parmi les modèles des Pochettes Surprise Tricot !

Le KAL a lieu du 14 avril au 14 mai, il vous reste donc quinze jours pour rejoindre l’aventure ! Afin de vous aider à faire votre choix, commençons par une petite présentation des châles que vous pourrez tricoter durant ce KAL.

Châle Agathe : celui qui plaît aux débutants

Agathe est un modèle douillet spécial débutants, tricoté de haut en bas.
Pour un rendu encore plus moelleux, le corps du châle est tricoté avec un fil fingering doublé d’un fil mohair.
Les rayures et la bordure sont tricotées sans le mohair avec un seul fil, on peut choisir de faire chaque bande de la même couleur ou s’amuser avec différentes laines pour un rendu plus original.

Châle Brigit : celui qui est petit, et mignon

Brigit est un modèle de petit châle « chauffe-épaule » pour les beaux jours.
De forme triangulaire, il est travaillé de bas en haut dans deux points différents qui lui donnent toute son originalité.
Le centre est tricoté dans un point ajouré, qui valorisera vos plus jolies robes légères.
Les pointes sur la bordure sont obtenues en épinglant le châle après lavage pour lui donner sa forme définitive.

Châle Colorama : celui pour vos restes de laine

Colorama est un châle de forme rectangulaire parfait pour utiliser vos restes de laine. Il se tricote en jersey, avec rayure et une dentelle toute simple.
C’est un modèle accessible à une débutante en dentelle, aussi bien qu’à une tricoteuse plus chevronnée qui souhaite un tricot plus relaxant.

Châle Rowena : celui avec des perles

Rowena est un châle bien enveloppant en forme de croissant.
Il se tricote de haut en bas, et alterne sections de points fantaisie, de jersey et perles tricotées au fur et à mesure.
La bordure est décorée d’un motif ajouré et tricoté de perles simple à réaliser.
Vous n’avez jamais tricoté de perles ? Ce patron est parfait pour essayer : la technique est simple a réaliser même pour un débutant.

Châle Bernadette : celui qui a une bordure en dentelle

Bernadette est un châle printanier et enveloppant. Il est rayé en deux couleurs, avec une jolie dentelle. Il est de forme demi-circulaire, avec le bas arrondi. Accessible aux débutantes motivées, il ravira aussi les tricoteuses plus expérimentées qui veulent un tricot-détente.

Châle Babouchka : celui avec des motifs texturés

Babouchka est de forme rectangulaire, il se tricote dans la hauteur (les rangs sont donc toujours courts)
Ses jolis points en font un modèle cocooning à souhait. Il s’adresse à toutes les tricoteuses : aussi bien les débutantes que les tricoteuses plus expérimentées.

Châle Cassiopée : celui des grands jours…

Cassiopée est un modèle de châle de forme rectangulaire, il se tricote dans la hauteur : les rangs sont donc toujours courts. Sa jolie dentelle en fait un modèle élégant. Il s’adresse à des tricoteuses plus expérimentées, car son motif délicat nécessite un peu de technique.

J’espère que cet article vous aura aider à choisir votre châle !

Envie de rejoindre le KAL Printemps ? Choisissez votre Pochette Surprise Tricot ici ! Profitez-en, les Pochettes du KAL sont à prix doux jusqu’au 14 avril…

Chapitre 2 : souvenirs culinaires

Je me souviens de ces moments précieux qui ont marqué mon enfance en cuisine… Il flottait dans l’air une odeur de poulet rôti ou de frites qui me donnait toujours envie de me lécher les babines. La préparation du repas était bien avancée, mais il restait toujours quelques petites choses à faire… Alors je venais proposer mon aide, et Mamie me faisait l’honneur de me donner une vinaigrette à préparer. Grande mission à mes yeux d’enfant ! Je la cuisinais comme si elle avait constitué un plat à elle seule, avec une grande application, en goûtant plusieurs fois. Aux première vinaigrettes ont succédé les gâteaux, plus ou moins réussi.

Le premier que j’ai cuisiné « comme une grande » était un simple cake au yaourt, et je m’en souviens comme si c’était hier. Même notre bon vieux labrador n’en a pas voulu ! J’avais oublié la levure et le résultat tenait plus de l’ouvrage de maçonnerie que du moelleux tant rêvé. Si j’en ris aujourd’hui beaucoup, il avait fallu un moment pour que j’avale ma « défaite ». Des ratages, depuis celui-là il y en eu bien d’autres : les purées dans lesquelles j’avais renversé la salière (littéralement !), aux plats de riz bicolore dont le fond ressortait tout noir de la marmite…

Puis, il y eu la période « pain ». Toutes les expérimentations loufoques qui ont suivi ont marqué à jamais ma carrière de cuisinière d’un élan aventureux, d’un zeste d’audace qui n’est jamais reparti.

 Je m’étais mis en tête de faire du pain, et du pain de seigle, du pain complet s’il vous plaît… Aucun échec ne me détourna de cet objectif, et si je garde comme une de mes plus grandes joies la réussite d’un pain bien cuit, de cette mie qui chante, ou de l’odeur merveilleuse qui embaume la maison pendant la cuisson, je dois admettre que mes pauvres « râtés » méritent bien eux aussi leur moment de gloire…

Au palmarès des mal-aimés de la boulange, il y eu donc les pains cramés dehors, et tous crus en dedans. Ceux qui s’étalaient sur la plaque, comme une flaque, et qu’on devait croquer du bout de la dent pour ne pas avoir d’accident. Ceux qui manquaient de sel, et ceux qui en avaient tant qu’on voyageait en bord de mer rien qu’en les goûtant. A tous ceux-là, je dis merci quand même, car s’ils n’étaient pas bon, on en a au moins ri !

Oh bien sûr, je n’ai pas eu que des accidents culinaires… Mais avec le recul, je crois que la cuisine a beaucoup à nous apprendre de la vie. C ’est une école de souplesse qui apprend le rebond. Une école de patience, d’amour et de persévérance. Et les jours où je n’ai plus envie, où l’inspiration manque parce que les jours reviennent si vite, j’ouvre bien tendrement l’album de mes souvenirs culinaires.

Et je me souviens de la petite fille qui aidait ses grands-mères. De la jeune femme qui voulut faire du pain. Je découvre en filigrane celle que je suis aujourd’hui, entre découvertes succulentes et orages gustatifs…

J’ouvre doucement la porte du four, et j’en sors le gratin. Sans oublier près de la salade, le bol de vinaigrette. Il est des souvenirs qui restent, et c’est très bien.

Chapitre 1 : Ouvrir les yeux

Chapitre 1 : Ouvrir les yeux

« Il a neigé hier. »

Elle peut paraître anodine cette phrase de quatre mots, pourtant elle a changé ma journée : elle m’a ouvert les yeux. La neige est tombée hier en Périgord, et en regardant virevolter les flocons je me suis mise à penser à la beauté du quotidien…

Qu’est-ce qu’un flocon ? Juste une goutte d’eau transformée par le froid ?Qu’est-ce qui fait qu’on passe de la banalité morose d’un jour de pluie, à la magie d’un jour de neige …

Ouvrir les yeux : si c’était finalement voir cette beauté nouvelle dans l’apparente banalité de la vie ? Dans le quotidien de nos vies pleines de pluie, voir les flocons qui sommeillent. Le quotidien est jalonné de ces tâches répétitives, qui deviennent souvent monotones : l’entretien de la maison, le repas à préparer, le rangement … Tâches sans cesse renouvelées, et qui si souvent finissent par lasser. Et puis, dans le train-train de la vie, dans le tourbillon de nos journées, on finit par oublier de s’émerveiller.

Il faut parfois un détail, un de ces imprévus qui se joue du planning pour retrouver le sentier de la joie, de cette joie enfantine qui s’émerveille de tout, car dans ses yeux le monde entier est neuf et rempli de beauté.

Lâcher la monotonie, et prendre le temps de regarder… Les flocons commencent à tomber, comme autant de petits morceaux de ciel, et qui semblent nous murmurer : « quand pour la dernière fois t’es-tu émerveillée ? » Quand as-tu souri à ces petits détails qui pavent ton emploi du temps si chargé ?

C’est gratuit, et c’est à la portée de tous. C’est comme un trésor gigantesque, caché et juste sous notre nez… Alors cette année, j’ai pris la résolution de partir le chercher.

5,4,3,3,2… et, comme un jeu, ouvrir les yeux.

Cette année, osez vous émerveiller…

Chaque semaine, un nouveau Chapitre pour faire éclore votre créativité.

En attendant Noël #3 : Rêvons en famille …

Et si nous attendions Noël ensemble ? Aujourd’hui, je vous propose une série d’idées pour lire ensemble… L’hiver nous invite à profiter du cocon de nos maisons, à nous installer dans un fauteuil moelleux pour découvrir de belles histoires, à nous plonger dans les rayonnages de nos bibliothèques… Retrouvez votre âme d’enfant avec une sélection illustrée à découvrir en famille…

La Brouette, Edmond Rostand

« Un soir d’hiver glacial, Jésus et saint Pierre, venus incognito sur la terre, assistent à une scène étrange : une vieille dame s’évertue à ramasser quelque chose dans une énorme brouette… »

Un beau livre à découvrir en famille, pour faire découvrir aux plus jeunes la plume d’Edmond Rostand. Les images qui portent à merveille le texte en vers, raviront petits et grands. A retrouver aux éditions Tequi.

Tetraslire : Quand minuit sonne.

Dans ce numéro parfait pour attendre Noël, on se plonge dans la magie des Contes Bohème d’ Edouard Laboulaye, illustrés par Clémence Meynet. Des histoires pleines de sens, et une invitation au voyage…

A offrir à vos enfants ou petits-enfants… pour mieux le dévorer avec eux ! Un Magazine découvert l’hiver dernier, et qui m’a bluffé par sa qualité graphique et son contenu, qui ravira tous les âges. A retrouver sur Tetralire.com.

Les Contes d’Andersen

S’il est un conte qui a marqué mon enfance (et reste associé à la période de Noël dans mon souvenir) c’est bien La petite fille aux allumettes, d’Andersen.

L’histoire de cette fillette seule dans le froid la nuit de Noël est restée gravée dans ma mémoire… Le récit peut sembler dur à certains égards, il reste néanmoins profond de sens…

Contes d’Andersen, version parue en 1995, Illustré par Miloslav Disman. A retrouver sur Internet, d’occasion.

De beaux contes à découvrir en cette période de fête de fin d’année, car il est bien connu que les contes ne vieillissent pas… et qu’à les lire on retrouve souvent un cœur d’enfant. J’ai eu la joie de tomber au détour d’une page web sur cette version des Contes… celle que je feuilletais, petite ! Je me souviens bien de la tranche si usée qu’elle se décollait, et des heures passées à regarder les images… Replonger dans un livre de contes longtemps feuilleté, et vous laisser entraîner par la magie de l’histoire, voilà une bien belle façon de passer une soirée d’hiver, vous ne croyez pas ?

Et pour accompagner vos vacances de Noël, découvrez Le Cadeau la troisième Histoire de l’Avent signée La Demoiselle d’Octobre.

Bonne lecture !

Les Histoires de l’Avent vous plaisent ? Parlez-en autour de vous, faites-les découvrir à vos amis et partagez vos pauses lecture avec la communauté ! J’espère que vous aurez autant de plaisir à découvrir ces histoires que j’en ai eu à les écrire…

Saint Noël à tous & à l’année prochaine pour de nouvelles histoires !

Découvrir les Histoires de l’Avent :

En attendant Noël #2 : Cuisinons avec amour !

Et si nous attendions Noël ensemble ? Pour préparer cette belle fête, je vous ouvre mon carnet de recettes à la page des biscuits amis des après-midi d’hiver… Une sélection de 3 recettes chères à mon cœur, que je voulais partager avec vous. Et pour ajouter une étincelle de joie dans votre quotidien, une histoire inédite signée La Demoiselle d’Octobre est à découvrir à la fin de cet article ! J’espère que vous aurez autant de plaisir à la lire que j’en ai eu à l’écrire…

C’est une tradition dans la famille : chaque année à l’approche de Noël, les petits pots contenant les grains d’anis ressortent du placard. On prépare une pâte sucrée toute simple qu’on emporte-pièce ensuite avec des formes de cœur, d’étoiles filantes… Une recette simplissime mais qui a pour moi le goût de Noël… Idéal pour passer un bon moment avec ceux que vous aimez.

Ingrédients :

  • 250 g de farine de blé
  • 100 g de sucre
  • 2 bonnes pincées de graines d’anis
  • 90 g de beurre
  • 1 oeuf
  • 1 petit verre d’eau
  • 1 sachet de levure chimique

Préparation :

  • Préchauffer le four à 190°C.
  • Mélanger la farine, le sucre et la levure.
  • Battre ensemble l’œuf et l’eau et ajouter au mélange sec en remuant bien.
  • Couper le beurre en gros dès et l’ajouter en malaxant bien jusqu’à obtenir une boule de pâte homogène.
  • Si la pâte est trop sèche, rajouter un peu plus d’eau et malaxer entre chaque ajout.
  • Ajouter les grains d’anis.
  • Etaler la pâte et détailler à l’emporte-pièce.
  • Déposer les biscuits sur une plaque à pâtisserie ou une grille recouverte de papier cuisson.
  • Enfourner environ 15 minutes à 180°C.

Ingrédients :

  • 250 g de farine
  • 100 g de sucre
  • 90 g de beurre mou coupé en dès
  • 2 œufs
  • Les graines d’une gousse de vanille
  • 1 sachet de levure
  • Le jus et le zeste d’un citron
  • Confiture au choix

Préparation :

  • Mélanger la farine et la levure.
  • Battre ensemble les œufs, le jus, le zeste du citron et les graines de la gousse de vanille.
  • A jouter ce mélange au mélange sec.
  • Ajouter le beurre mou en malaxant bien.
  • Etaler la pâte et découper les biscuits à l’emporte-pièce dans la moitié de la pâte.
  • Récupérer les biscuits obtenus, les déposer sur une plaque à pâtisserie ou une grille recouverte de papier cuisson. Etaler un peu de confiture sur les biscuits.
  • Finir de découper la pâte à l’emporte-pièce.
  • Recouvrir chaque biscuit nappé de confiture d’un second biscuit que vous aurez percé en son centre. (vous pouvez vous servir d’un couteau ou d’un petit emporte-pièce.)
  • Enfourner environ 15 minutes à 180°C.

Ingrédients :

  • 250 g de farine
  • 100 g de sucre
  • 1 cuillère à soupe d’huile d’olive
  • 1 cuillère à soupe de miel
  • 1 cuillère à café d’épices « 4 épices »
  • 20 cl de lait
  • Le jus et le zeste d’une orange
  • 1 sachet de levure chimique

Préparation :

  • Mélanger la farine, le sucre, les épices et la levure.
  • Faire tiédir le lait et le miel en remuant de temps en temps.
  • Ajouter ce mélange au mélange sec en remuant bien.
  • Ajouter le jus et le zeste de l’orange, puis l’huile d’olive.
  • Bien malaxer, en vous farinant les mains si nécessaire.
  • Etaler la pâte et la détailler à l’emporte-pièce.
  • Enfourner environ 15 minutes à 180°C

Ces biscuits sont délicieux tels quels, mais on peut aussi les décorer avec un glaçage royal (comme sur la photo) pour une version plus festive.

Cadeaux à croquer…

Des gâteaux en cadeau…

Offerts dans une boîte en métal ils feront un délicieux cadeau pour vos proches ! Vous pouvez les décorer suivant votre imagination, passer les biscuits ajourés dans de jolis rubans comme des colliers à croquer…

Une histoire de famille…

La cuisine est un véritable patrimoine vivant ! Offrez un cadeau qui a du sens en recopiant les recettes favorites de votre famille (salées et/ou sucrées). Dans un cahier choisi pour l’occasion ou sur des fiches à ranger dans une « boîte à recettes ».

J’espère que cet article vous aura donné envie de cuisiner et que vous vous régalerez ! Et pour prolonger la magie, découvrez Le Noël d’Yves, une histoire exclusive signée La Demoiselle d’Octobre…

Bonne lecture !